Un Nothomb moyen. Beaucoup de jeux de forme et peu de matière en bout de ligne. La trame 'tragique' de l'héroine qui au bout du compte devient ce qu'elle était destinée à devenir. Nothomb se met en scene de nouveau mais comme un personnage accessoire, l'Auteur, avec une majuscule, qui devient l'objet d'obsession, de convoitise et ultimement l'objet ultime à posséder. La réflexion sur l'obsession, la fixation sur des personnalités publiques est malheureusement superficielle et n'ajoute rien au roman. Nothomb fait habituellement mieux.